Boissy-le-Sec

Située à la limite des vallées et plateaux du Hurepoix et celle de la Plaine de la Beauce, la commune offre un paysage varié. Boissy-le-Sec se situe à 65 km au sud-ouest de Paris, à 8 km au nord-ouest d’Étampes et à 10 km au sud-est de Dourdan.

La commune est traversée par un ru nommé «la Misère» qui n’existe que lors de pluies abondantes. Son commencement se situe à une trentaine de mètres environ au sud-ouest du village et se jette dans la Renarde à Villeconin.

La commune s’inscrit dans un vaste espace rural et se divise en trois hameaux :
– le bourg de Boissy-le-Sec ;
– le hameau du Rotoir ;
– le hameau de Venant.


Étymologie du lieu
L’origine du nom de Boissy-le-Sec vient du latin buxus, «buis» ou «buisson». Le qualifiant «le Sec» est très ancien, puisque Buisseium Siccum est mentionné dans un acte du XIIlème siècle, et s’explique par le manque d’eau et les années de sécheresse. Les actes portent l’orthographe « Boissy-le-Secq » jusqu’au XVlllème siècle. Le nom joue aussi de l’opposition avec Boissy-la-Rivière, autre village des environs d’Étampes situé en amont dans la vallée de la Juine. 

Aperçu historique
Le territoire de la commune est déjà occupé à l’époque néolithique et le plateau qui couvre sa moitié sud-ouest est probablement totalement défriché au temps des Gaulois.
Différents vestiges de petites exploitations gallo-romaines, datant du 1er siècle de notre ère, témoignent d’une centuriation, cadastration gallo-romaine, centrée sur l’emplacement du bourg de Boissy-le-Sec.
Sous les premiers Capétiens, Boissy-le-Sec est le siège d’un domaine de la Couronne, et Louis VI le Gros accorde aux habitants, vers 1120, une charte les faisant bénéficier de privilèges judiciaires.
Philippe-Auguste donne le domaine en 1216 à l’un de ses familiers, Gautier de Nanteau, qui devient le premier seigneur de Boissy-le-sec. Au début de la Guerre de Cent Ans, le château devient une forteresse importante confiée par le roi de France à Jean Paviot, dont une stèle évoque la mémoire dans l’église Saint-Louis. Sa famille conserve la seigneurie jusqu’au XVIIlème siècle. C’est la famille des Boyetet issue d’Orléans qui se voit finalement confier la seigneurie après être passée entre plusieurs mains. En 1791, le château et le domaine féodal sont vendus à Guillaume Couturier. Après son exécution, ses biens seront restitués à sa veuve après le Directoire.

L’église du village, consacrée à Saint-Louis, date du XIVème siècle. Elle est inscrite au titre des monuments historiques et ses deux vastes nefs gothiques témoignent de l’importance relative qu’avait alors la population de la paroisse.