Eglise Saint-Martin

Elle est implantée dans le faubourg Saint-Martin-d'Étampes, en bordure de l'ancien tracé de la route de Paris à Orléans, l'ancienne route royale 20, elle se distingue par sa tour "penchée" en forme de virgule.

Cette tour a été élevée sur un terrain marécageux, ce qui provoqua son affaissement. Sa construction réalisée au XVIe siècle, a d’ailleurs été très périlleuse.
Les derniers niveaux sont légèrement plus verticaux. Ils ont été construits ainsi, pour corriger son inclinaison. Pour consolider la tour, l’architecte municipal Auguste Magne décida au XIXe siècle de la rattacher à la nef et de boucher les ouvertures.
L’église Saint-Martin forme un ensemble à la fois imposant et harmonieux.
Le bâti date en grande partie des XIIe et XIIIe siècles.
L’édifice a probablement été reconstruit sur l’emplacement d’une église plus ancienne. Le chevet arrondi, qui mêle des éléments de style roman et gothique, est entouré d’un déambulatoire. Il ouvre sur trois chapelles rayonnantes à la manière des églises à pèlerinage.

  • Fermé temporairement.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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Carrefour Saint-Martin
91150 Étampes

Collégiale Notre-Dame-du-Fort

C'est une ancienne collégiale, associée au château royal situé à proximité. Elle a été fondée vers 1022 par le roi Robert le Pieux.

Les guerres de religion nous ont privé des sculptures du portail sud que les contemporains n'hésitaient pas à comparer au portail Royal de Chartres. On tentera de s'en consoler avec le fin clocher roman, l'étonnante variété des perspectives intérieures, deux statues-colonnes (dont les têtes sont modernes) provenant du portail ou encore le vitrail des Sibylles, sur le côté gauche, représentant douze prophétesses païennes de l'Antiquité annonçant chacune la venue du Christ.

  • Du 01/01 au 31/12 de 9h30 à 18h.
    Fermé le dimanche.
    Messe le dimanche à 10h30.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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rue de la république
91150 Étampes

Eglise Saint-Gilles

L'église Saint-Gilles est implantée au centre de la place du même nom à quelques centaines de mètres du centre-ville d'Étampes, en bordure de l'ancien tracé de la route nationale 20 de Paris à Orléans.

Une première église fut construite en 1123 lors de la création de la place accueillant le marché au blé institué par Louis VI le Gros.

Au XIIIe siècle, une nouvelle église fut construite dont subsistent le vaisseau, les piliers d'entrée et les piles du transept. À la fin de ce siècle fut ajouté le clocher qui supporte la tour de croisée dans un style roman. Au XVe siècle, le chœur fut reconstruit avec un chevet plat dans un style gothique flamboyant. En 1547 furent ajoutés les collatéraux et chapelles latérales, les clefs de voûte sculptées.

  • Du 01/01 au 31/12 de 9h30 à 18h.
    Fermé le dimanche.
    Messe le mardi à 9h00 et le samedi à 18h30.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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Place Saint-Gilles
91150 Étampes

Manoir du Prieuré

Le manoir, qui a remplacé l’ancien prieuré, occupe une vaste terrasse, bien exposée sur le flanc d’un coteau boisé dominant le village de Saint-Hilaire et le confluent des vallées de la Louette et de la Chalouette.

Cette construction toute en longueur de sept travées et de deux niveaux est édifiée à la fin de l’Empire. Elle présente un corps de logis central prolongé des deux côtés par des ailes qui s’en distinguent par leurs toitures moins hautes. Ce lieu connaît, dans la seconde moitié du XXe siècle, une destinée singulière. En effet, le manoir de Saint-Hilaire devient, de 1950 à 1970, un haut lieu de l’art moderne français. Il est acquis par la galeriste parisienne Louise Leiris, épouse du critique et romancier Michel Leiris et belle-sœur du négociant international d’œuvres d’art, Henry kahnweiler ; Les œuvres préférées de celui-ci ornent les murs d’une dizaine de pièces du prieuré ou il reçoit nombre de leurs auteurs. Ces derniers sont en effet ses amis plus encore que ses fournisseurs. Parmi les artistes dont les œuvres ornent ce musée privé d’art moderne, peuvent être cités les Peintres Pablo Picasso, Fernand Léger, Hans Arp, André Derain, Maurice de Vlaminck et Juan Gris. Parmi les sculpteurs sont présents Henri Laurens et Diego Giacometti. Une très grande sculpture en béton de Picasso de plus de cinq mètres de hauteur, et autant de longueur, est disposée devant les ruines de la chapelle. A la mort d’henry Kahnweiler survenue en 1979, la plupart des ouvres de sa collection personnelle, qui font l’objet d’un legs à l’Etat français, rejoignent le musée d’Art moderne du Centre George-Pompidou.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Propriété privée, uniquement visible de l'extérieur, non ouvert à la visite.

  • Patrimoine historique
  • Patrimoine religieux
  • Prieuré

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2 chemin des Hautes-Terres
91780 Saint-Hilaire

Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Guinette

Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Guinette XXème siècle

La chapelle Saint-jean-Baptiste est construite en même temps que les immeubles de Guinette et le lycée. Elle est réalisée en 1966 par l'architecte Pasturaud ; sa bénédiction a lieu en 1967. La construction de la chapelle faisait partie des priorités dans le développement de ce nouveau quartier même s'il s'agit d'une chapelle et non d'une église. En construisant une chapelle on veut donner un rôle secondaire à cet édifice dans la paroisse. Ceci est facilement compréhensible car il existe déjà quatre églises médiévales à Etampes dans la ville basse. Le caractère secondaire de cet édifice est aussi facilement remarquable quant à la modestie de celui-ci. La construction d'une chapelle dans ce quartier contemporain montre la volonté de s'installer dans une dynamique de modernisme au même plan que les immeubles de Guinette qui représentent le confort par rapport aux logements de la vallée (logements de Guinette dotés du chauffage central, de l'eau courante, d'une salle de bain et de séchoirs). La chapelle est implantée à proximité des habitations récentes avec un style architectural moderne proche du hangar. Les matériaux n'ont plus la même réception après la seconde guerre mondiale : les immeubles sont construits en béton armé et cela est représentatif de l'évolution technique et de la bonne réception des nouvelles constructions. Construire un édifice religieux dans une architecture proche d'un hangar correspond à la mise en avant de la modernité et de l'évolution des populations et de leur regard. La chapelle de Guinette se présente sous la forme d'un édifice de plain-pied avec un plan rectangulaire avec une nef investissant l'ensemble de l'espace. Le toit bi-pente représente
l'ensemble des façades de la chapelle. Le chevet est plat lié à la forme simplifiée du plan. Le chœur est totalement modulable et refermable pour le transformer en salle de réunion en dehors des offices. L'éclairage naturel est possible grâce à plusieurs ouvertures zénithales et des baies verticales au niveau du chevet.
L'ornementation n'est pas prédominante dans la chapelle. Néanmoins, on retrouve une version de la poutre de Gloire de l'artiste Etampois Philippe Lejeune, créateur de l'école de peinture d’Étampes nommé l'atelier de la vigne ainsi que la représentation de saint Jean-Baptiste. Il est situé sur la façade extérieure de la chapelle, au dessus de l'entrée principale ; il s'agit d'une œuvre de Gaëtan Ader commandée par la paroisse et inaugurée en juin 2006.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Pour toute visite, se renseigner auprès de la mairie d'Étampes au 01 60 81 60 70.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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46 rue des Meuniers
91150 Étampes

Chapelle Notre-Dame-de-la-Trinité de Gérofosse

Chapelle Notre-Dame-de-la-Trinité du XXème siècle

Cette chapelle, intégrée au quartier Saint-Pierre, est construite en 1968 dans l'enceinte de la maison de retraite saint Joseph. Elle est construite à l'initiative des augustines.
Elle se présente dans un quartier ancien, contrairement à la chapelle Saint- Jean-Baptiste, et est destinée à rassembler les fidèles du quartier Saint- Pierre et plus particulièrement ceux de Gérofosse.
Elle se caractérise par son architecture moderne, en adéquation avec les matériaux utilisés pendant la reconstruction, notamment le béton armé. D'ailleurs il faut penser qu'à cette période le béton est un matériau de construction privilégié de par son caractère économique, sa résistance et sa capacité à offrir de nouvelles qualités plastiques.
Cette chapelle est construite par André Chatelain, architecte local.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Pour toute visite, se renseigner auprès de la mairie d'Étampes au 01 60 81 60 70.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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14 Rue De Gérofosse
91150 Étampes

Ancien prieuré des Bénédictins de Saint-Pierre

En 644, l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire possède une terre à Étampes sur laquelle les religieux fondent une maison sœur, sous le vocable de Saint-Pierre, qui compte jusqu’à 24 moines.

Le monastère disparaît à la fin du Xe siècle, mais l’église, devenue paroissiale au XII siècle, subsiste jusqu’à la Révolution. Vendue comme bien national, elle est démolie entre 1796 et 1810, à l’exception de la base de quelques piliers, qui demeurent visible dans le cimetière. L’ancien prieuré transformé en ferme, propriété des chartreux d’Orléans en 1789, est vendu deux ans plus tard et progressivement démantelé. De cet ensemble, seul subsiste le grand portail.

  • Toute l'année, tous les jours.

Gratuit.

  • Patrimoine historique
  • Patrimoine religieux
  • Prieuré

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7 Cour du Prieuré
20 rue du Hameau-de-Bretagne
91150 Étampes

Chapelle Saint-Roch de Villeneuve

Chapelle Saint-Roch de Villeneuve

Maxime Le Grand, historien du XXème siècle, d’Etampes et de sa région, note à propos de la chapelle de Villeneuve, qu’à la suite de différends entre les Dames de St-Cyr et le Seigneur de Méréville, les Dames de St-Cyr auraient reconnu les droits de leur adversaire et lui auraient proposé d’ériger Villeneuve en paroisse. Toutefois la chapelle pourrait être plus ancienne encore. Elle est placée sous l’égide de St Roch, né à Montpellier vers 1300-1327, invoqué pour la guérison de la peste et des maladies contagieuses. Le bâtiment est d’une architecture simple, fortement marqué par une restauration de la fin du XIXème siècle. La chapelle ne compte qu’une nef de 4 travées et possède en son intérieur un intéressant gisant mutilé (115 cm x 47 cm), représentant un chevalier armé ainsi qu’une piscine d’un type usuel, simple niche aménagée en évier à 2 cuvettes creusées dans la pierre. La chapelle abrite aussi une statuette en bois de Saint Roch, une statue en bois de la Vierge et l’Enfant et une toile peinte de St Roch. Elle ne se visite aujourd’hui que de façon exceptionnelle (Journée du Patrimoine…). Une seule messe y est célébrée en septembre.

  • Toute l'année, tous les jours.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
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1 rue de Dourdan
91670 Angerville

Ferme du Prieuré

Construite à côté de l'église, la ferme du prieuré a conservé quelques vestiges des bâtiments primitifs, tels qu'une lucarne à meneaux couronnée d'un fronton Renaissance, des éléments de fenêtres à croisées, des mansardes et des corniches.

Construite à côté de l'église, la ferme du prieuré a conservé quelques vestiges des bâtiments primitifs, tels qu'une lucarne à meneaux couronnée d'un fronton Renaissance, des éléments de fenêtres à croisées, des mansardes et des corniches. Le domaine faisait partie du fief des Villezan. Lors de sa vente comme bien national, la ferme est acquise par les dames de Saint-Louis et de Saint-Cyr, et leur fermier est Michel Marcille.

  • Toute l'année, tous les jours.

Gratuit.

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  • Ferme
  • Prieuré

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Rue de la Guymont
91690 Guillerval

Eglise Saint-Etienne

Eglise Saint-Etienne du XIIIème - XVIIème et XIXème siècles

Eglise orientée à l'ouest, de plan longitudinal composé d'une nef bordée de bas-côtés terminé par un chevet plat. Une tour-clocher, de plan quadrangulaire, flanque la partie orientale de l'édifice. La façade principale se compose d'un portail en plein cintre, surmonté d'une large baie en arc brisé et encadré par deux contreforts. L'église est couverte par un toit à double pente. La tour-clocher est dotée d'une flèche polygonale. Les trois vaisseaux sont voûtés d'ogives.
Selon les sources qui divergent, l'église aurait été construite au XIIIe siècle ou au XVe siècle. Elle aurait ensuite été presque entièrement reconstruite aux XVIIe et XIXe siècles et en particulier le clocher qui fut rehaussé en 1875. Cette église est placée sous le patronage de saint Etienne, le premier martyr, lapidé à Jérusalem en l’an 35. Dans le bas-côté sud subsistent des stalles en chêne peint du XVIIIe siècle ; le chœur est éclairé par deux lustres, en cristal et cuivre du second Empire, ornés de scènes d'anges adorateurs et d'ostensoirs, ainsi que de cartouches au motif de la colombe du Saint-Esprit.
Placé dans le chœur, un vitrail représentant Saint Louis est l'œuvre de Madeleine et Charles en 1887.

Mobilier religieux : dalle funéraire de Anne Dulard (XVIIe L’église Saint Médard, datant du XIVe siècle siècle), verrières « l’Assomption » (XIXe siècle) et « Saint Louis » (XIXe siècle)

  • Toute l'année, tous les jours.
    Pour toute demande de visite, se renseigner auprès de la mairie de Ormoy-la-Rivière au 01 64 94 21 06.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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rue de l'Eglise
91150 Ormoy-la-Rivière

Eglise Saint-Etienne

Eglise Saint-Etienne du XIIème - XVIème siècles

Façade à pignon, composée d'un portail en arc surbaissé, encadré par deux contreforts, et couronnée par un clocher à flèche pyramidale. L'église est surmontée par un toit à double pente. Une série de petites baies en plein cintre est percée sur le pourtour de l'édifice.

Mobilier religieux : Statue du Christ en Croix (XVe siècle), statue de la Vierge à l’enfant (XVIIe siècle), statue de Saint Etienne (XVIIe siècle)

  • Toute l'année, tous les jours.
    Visites sur demande uniquement (veuillez contacter la mairie de Roinvilliers au 01 69 95 42 95).

Gratuit.

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Grande Rue
91150 Roinvilliers

Abbaye de la Sainte-Trinité

Abbaye de la Sainte-Trinité du XIIème - XVIème - XVIIème et XIXème siècles

L'église est de plan longitudinal, orientée nord-est, composée d'une nef et de deux bas-côtés. Le chevet se termine par une abside à trois pans. La façade pignon est percée d'une porte en arc plein centre surmontée d'une baie rectangulaire, brisée par un arc ogival qui subsiste de l'ancienne travée disparue. Deux contreforts saillants flanquent la travée centrale. La façade présente une grande asymétrie : le côté droit est plus haut que le côté gauche flanqué par un contrefort qui porte un arc boutant. Les deux travées latérales sont percées des portes rectangulaires surmontées des oculi. Les traces des anciens arcs brisés qui composaient probablement les voûtes intérieures sont visibles sur la façade.
Une tour-clocher à trois niveaux est accolée au mur ouest. Renforcée par des contreforts, elle est flanquée d'une tourelle d'escalier polygonale couronnée d'un pyramidion. La tour est percée des baies jumelées en plein cintre équipées des abat-sons. Le chevet est percé des baies en arc brisé. La toiture en bâtière couvre l'ensemble de l'édifice. L'église est à deux niveaux : des grandes arcades en arc brisé et des fenêtres hautes. La nef est voûtée sur les croisées d'ogives. Des culots sculptés d'oiseaux soutiennent les retombées des arcades.
Le chœur se termine par une abside couverte par une voûte d'ogives.
L’abbaye bénédictine de la Sainte-Trinité a été fondée à Morigny en 1095. En 1119, l'abbatiale de la Sainte-Trinité a été consacrée par le Pape Calixte II.
La tour-clocher a été rajoutée au XIVe siècle.
Les quatre premières travées de la nef se sont écroulées en 1575 et n'ont jamais été reconstruites. Suite à l'accident, l'église a reçu sa façade actuelle. Le chœur gothique et les arcs-boutants datent de la même période.
L’abbaye a été fermée en 1743 et les bâtiments furent démolis et vendus, l'abbatiale a été transformée en une paroissiale. L'église est remarquable par les chapiteaux et les culots sculptés qui datent du XIIe siècle. Les dalles funéraires ont été taillées entre le XIVe et la fin du XVIIIe siècle. La plus ancienne est celle de Guillaume Magnant, mort en 1353, mais la plus intéressante est celle de Galéas de Salazar, mort en 1523, dont il ne subsiste qu'un fragment. Galéas est le père de Jean de Salazar, abbé du couvent de La Trinité, élu en 1525 et le frère de Tristan de Salazar, archevêque de Sens.

Mobilier religieux : Tombeau de Galéas de Salazar (XVe siècle), verrière « Saint Martin » (XIXe siècle), cloche (XVIIe siècle)

  • Toute l'année, tous les jours.
    Pour toute demande de visite, se renseigner auprès de la mairie de Morigny-Champigny au 01 64 94 39 09.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Eglise

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14 rue de la Mairie
91150 Morigny-Champigny