Manoir du Prieuré

Le manoir, qui a remplacé l’ancien prieuré, occupe une vaste terrasse, bien exposée sur le flanc d’un coteau boisé dominant le village de Saint-Hilaire et le confluent des vallées de la Louette et de la Chalouette.

Cette construction toute en longueur de sept travées et de deux niveaux est édifiée à la fin de l’Empire. Elle présente un corps de logis central prolongé des deux côtés par des ailes qui s’en distinguent par leurs toitures moins hautes. Ce lieu connaît, dans la seconde moitié du XXe siècle, une destinée singulière. En effet, le manoir de Saint-Hilaire devient, de 1950 à 1970, un haut lieu de l’art moderne français. Il est acquis par la galeriste parisienne Louise Leiris, épouse du critique et romancier Michel Leiris et belle-sœur du négociant international d’œuvres d’art, Henry kahnweiler ; Les œuvres préférées de celui-ci ornent les murs d’une dizaine de pièces du prieuré ou il reçoit nombre de leurs auteurs. Ces derniers sont en effet ses amis plus encore que ses fournisseurs. Parmi les artistes dont les œuvres ornent ce musée privé d’art moderne, peuvent être cités les Peintres Pablo Picasso, Fernand Léger, Hans Arp, André Derain, Maurice de Vlaminck et Juan Gris. Parmi les sculpteurs sont présents Henri Laurens et Diego Giacometti. Une très grande sculpture en béton de Picasso de plus de cinq mètres de hauteur, et autant de longueur, est disposée devant les ruines de la chapelle. A la mort d’henry Kahnweiler survenue en 1979, la plupart des ouvres de sa collection personnelle, qui font l’objet d’un legs à l’Etat français, rejoignent le musée d’Art moderne du Centre George-Pompidou.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Propriété privée, uniquement visible de l'extérieur, non ouvert à la visite.

  • Patrimoine historique
  • Patrimoine religieux
  • Prieuré

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2 chemin des Hautes-Terres
91780 Saint-Hilaire

Chapelle du Prieuré

Cette chapelle est lié au prieuré des sœurs bénédictines.

La construction initiale de la chapelle doit dater du début du XIIe siècle, époque où est créé à Saint-Hilaire un prieuré de religieuses bénédictines. En effet, cet édifice, qui comporte une nef unique de trois travées terminée par une abside arrondie, présente des éléments romans comme des arcs et des ouvertures en plein cintre, mais aussi des structures ogivales au niveau du cœur. La prieure, qui est Dame de Saint-Hilaire, ouvre cette chapelle aux habitants du village et ce lieu de culte monacal sert d’église paroissiale jusqu’à la Révolution. Cette situation particulière explique que cette église n’est pas, alors, conservée par la commune, comme dans les autres paroisses. Elle doit en effet être vendue avec le reste des bâtiments et des terres du prieuré comme propriété ecclésiastique devenue bien national en vertu de la Constitution civile du clergé. L’acheteur transforme le prieuré en ferme et désire faire de la chapelle une grange. Les citoyens de Saint-Hilaire s’y opposent et demandent, sous le Directoire, que leur église leur soit restituée. Dès 1795, un chanoine de Notre-Dame d’Etampes prend possession de l’édifice et la rend au culte. Sous l’Empire, la paroisse de Saint-Hilaire est réunie à celle de Chalo Saint-Mars et un décret impérial de 1813 autorise la vente par adjudication de « l’église supprimée de Saint-Hilaire ». Estimée à 700 francs, celle-ci est vendue au profit de la fabrique de la succursale ou paroisse de Chalo-Saint-Mars. L’acheteur du prieuré acquiert la chapelle qui est enclavée dans sa propriété, pouvant ainsi procéder, avec plus de vingt ans de retard, à sa transformation en grange.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Avant toute visite, se renseigner auprès de la mairie de Saint-Hilaire au 01 64 95 40 85.

Gratuit.

  • Patrimoine religieux
  • Chapelle
  • Prieuré

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2 Chemin des Hautes-Terres
91780 Saint-Hilaire

Rivière La Louette

La Louette prend quant à elle sa source à Saint-Hilaire

Pour rejoindre la Chalouette aux Portereaux à Étampes. Forcées et détournées au Moyen-Âge pour alimenter et protéger la ville d'Étampes, ces
deux rivières donnent naissance aux rivières d’Étampes et des Prés.

  • Du 01/01 au 31/12.

Gratuit.

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91780 Saint-Hilaire

A la fin du XIXe siècle, la compagnie des chemins de fer Paris – Orleans décide de compléter son réseau par une ligne, à voie unique, reliant Etampes à Auneau (Eure-et-Loire) afin de desservir la partie nord de la plaine de la Beauce.

Le service début en 1893. Au départ d’Etampes, la voie emprunte la vallée commune à la Chalouette et à la Louette, en longeant la rive gauche de cette dernière rivière. La première gare du trajet est celle de Saint-Hilaire, qui dessert également le bourg voisin de Chalo-Saint-mars. Le service des voyageurs, suspendu en 1939, n’est pas repris après la Guerre. En revanche, le trafic des marchandises continue jusque vers 1955, alimenté principalement par des trains d’ordures ménagères parisiennes à destination du site d'enfouissement de Saint-Escobille, site créé par la Ville de Paris, en bordure de la voie ferrée et à une dizaine de kilomètres plus à l’ouest. Après la fermeture définitive de la ligne, l’emprise de la voie entre Etampes et Saint-hilaire devient une piste cyclable, tandis que la municipalité de Saint-Hilaire acquiert la gare et la transforme en salle des fêtes, désignée plus couramment comme « salle polyvalente ».

  • Toute l'année, tous les jours.
    La gare est seulement visible. Ne pas hésiter à appeler la mairie pour de plus amples informations.

Gratuit.

  • Patrimoine historique

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Allée des Tilleuls
91780 Saint-Hilaire

Mairie-Ecole

D’après l’esquisse de la façade néo-classique conservée dans la monographie de l’instituteur rédigé en 1899, ce projet de mairie-école, avec son fronton supporté par deux courtes colonnes d’ordre toscan, apparaît manifestement inspiré de Nicolas Ledoux.

Au cours du XIXe siècle, plusieurs projets de construction d’une école communale et d’une mairie sont débattus en sein de la municipalité. Un premier projet daté de 1835 dû à Pierre Magne, l’un des architectes qui réalisent plus tard la reconstruction de l’hôtel de ville d’Etampes, n’est pas retenu pour des raisons budgétaires. D’après l’esquisse de la façade néo-classique conservée dans la monographie de l’instituteur rédigée en 1899, ce projet de mairie-école, avec son fronton supporté par deux courtes colonnes d’ordre toscan, apparaît manifestement inspiré de Nicolas Ledoux. L’école actuelle est finalement construite en 1899 et la mairie est terminée quelques années plus tard, réalisée dans le même appareil. Sain-Hilaire est l’une des rares communes de l’Etampois à conserver, au début du XXIe siècle, la formule de mairie école qui a connu son apogée au cours des premières décennies de la IIIe République.

  • Du 01/01 au 31/12
    Ouverture le lundi de 16h à 19h. Le mardi et jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Le vendredi de 16h à 19h30.
    Fermé mercredi, samedi et dimanche.

Gratuit.

  • Patrimoine historique

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8 rue de la Louette
91780 Saint-Hilaire

Monument aux morts

Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918.

La fonction première de ces édifices est de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront pas. Les monuments aux morts, érigés dans chaque coin de la France, en ville ou à la campagne, contribuent au travail de deuil des familles de l’ensemble du pays. Après l’armistice, les plaques, stèles et sculptures monumentales investissent l’espace public et transforment les places, routes et cimetières en lieu de souvenir dans toute la France. L’Étampois ne fait pas exception. Chaque ville ou village souhaite rendre hommage aux morts de la Grande Guerre. Les édifices commémoratifs sont le reflet d’une époque, d’un savoir-faire et de l'histoire de la commune. Les noms gravés traduisent le poids de la guerre sur la vie locale quand ils ne sont pas aujourd'hui la seule trace de certaines familles.
Cent ans après la fin de la Première Guerre mondiale, l’enjeu du souvenir des pages sombres de l’Histoire reste intact en France. La mission de commémoration du centenaire pilotée par le gouvernement témoigne de l’importance du devoir de mémoire à l’échelle nationale.

  • Toute l'année, tous les jours.

Gratuit.

  • Patrimoine militaire
  • Cimetière militaire et mémorial

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8 rue de la Louette
91780 Saint-Hilaire

Château de Champrond

Le château de Champrond est construit sous l’Empire, au rebord du plateau et à côté de la ferme du même nom, par le citoyen Debrun de Beaunes, ancien major de cavalerie et membre de l’Académie des sciences, qui le dote d’un grand parc paysager anglais.

Pour faire bénéficier son parc d’un étang, son esprit scientifique lui sugère l’installation d’un système de pompage performant permettant de monter l’eau de la Louette jusqu’au plateau. Il installe de la sorte, près du château, un vaste réservoir dissimulé à l’intérieur d’une tourelle à toit d’ardoises en poivrière. Féru de botanique, il plante le parc et les abords de son chemin d’accès de pins maritimes, de cèdres et d’espèces encore plus rares, tel un sequoïa gigantea, qui font deChamprond un véritable arboretum. Cette caractéristique subsiste aujourd’hui en dépit des graves dégâts provoqués par la tempête de décembre 1999. Le château comprend quant à lui sept travées sur deux niveau, réparties entre un grand corps de logis central et deux petits pavillons latéraux, mais sans ailes en retour.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Propriété privée. Veuillez contacter la mairie d'Étampes au 01 60 81 60 70 avant toute visite.

  • Patrimoine historique
  • Château

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Route de Champron
91780 Saint-Hilaire

Fontaine Sainte-Seconde

Cette fontaine est, en réalité, l’une des nombreuses sources de la Louette. Elle se trouve à l’origine enclose dans l’ancien potager du prieuré qui s’étend dans la vallée.

Aujourd’hui située en bordure de voie principale d’un lotissement récent, elle se trouve dans un jardin privé, en contre-bas de celui-ci et de la rue. Le bassin monolithe, qui reccueille le filet d’eau de la source, passe pour l’être ancien bénitier de la chapelle du prieuré, et la pierre taillée qui couvre l’ensemble viendrait du maître-autel de celle-ci. La niche placée au dessus de cette pierre est destinée, lors de la construction de la fontaine, à accueillir une statuette depuis longtemps disparue, supposée représenter sainte Seconde. Elle présentait en outre la particularité d’être acéphale. Si cette absence de tête est voulue, et non le résultat de quelque vandalisme, cela tend à prouver que Seconde, éponyme de la fontaine, est cette vierge et martyre décapitée à Rome en 257, dont le corps repose à la basilique Saint-Jean de Latran. Cependant, d’après une tradition locale ancienne, il s’agit plutôt d’un autre personnage, non moins vierge et martyre, mais qui compte au nombre des 11000 vierges, source inépuisable de reliques, est révérée depuis le haut Moyen Âge dans tout l’Orient chrétien.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Fontaine au sein d'un jardin privé, non ouvert à la visite.

  • Patrimoine historique
  • Fontaine

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11 allée Sainte-Seconde
91780 Saint-Hilaire

Ferme d’Ardennes

La seigneurie d’Ardennes remonte, sans doute, au XIIe siècle puisque Jacquelinus de Ardenna est cité, dans un acte de 1201 de Philippe Auguste, parmi les seigneurs détenant, au sein du bataillage d’Etampes, des fiefs rapportant plus de 60 livres de rente

La seigneurie d’Ardennes remonte, sans doute, au XIIe siècle puisque Jacquelinus de Ardenna est cité, dans un acte de 1201 de Philippe Auguste, parmi les seigneurs détenant, au sein du bataillage d’Etampes, des fiefs rapportant plus de 60 livres de rente. C’est, en effet, l’un des plus riches de la région, car son territoire s’étend sur le fertile plateau qui constitue le nord du territoire de Saint-Hilaire et descend vers la vallée de la Louette par son arrière-fief d’Obterre. Au XVe siècle, les fiefs voisins de Brière-les-Scellés et du Fresne, sur la paroisse de VIlleconin, se situent dans la mouvance de cette seigneurie. La famille Boutarvilliers de Sénive en est longtemps titulaire, mais la vend en 1406. En 1481, Jean de La Garde, héritier des acheteurs, la revend à l’amiral de Graville, successeur des Montagu à Marcoussis et à Villecon, qui en fait don par la suite, avec d’autres terres, au couvent des moines celestins de Marcoussis. Aujourd’hui muré et présentant des arcs en plein cintre, le portail du manoir du fief des Ardennes est difficile à dater, mais peut remonter à l’époque où cette communauté est titulaire de ce fief. Devenus biens nationaux dès l’adoption de la Constitution civile du clergé, les biens et droits fonciers de la seigneurie d’Ardennes sont achetés, en 1791, par le citoyen Debrun des Beaumes. La ferme d’Ardennes pour sa part est revendue quelques années après au citoyen Rotrou de Villevonin. Ce dernier n’est autre que le seigneur de Saudreville, arrière-petit-neveu du poète dramatique Jean Rotrou, protégé de Richelieu et rival de Corneille.

  • Toute l'année, tous les jours.
    Propriété privée, uniquement visible de l'extérieur, non ouverte à la visite.

  • Patrimoine historique
  • Ferme

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Ferme d'Ardennes
91780 Saint-Hilaire

Lavoir (Rue de la Louette)

Lavoir - Rue de la Louette

La vallée de la Juine abrite le long de son cours d'assez nombreux lavoirs. Le rythme du "blanchissage" se faisait alors jusqu'au début du XXème siècle deux fois par an, pour les draps et les serviettes et deux fois par mois pour les petites pièces de linge. La "petite lessive" se pratiquait dans le lavoir qui comprenait en général deux bassins: un pour le décrassage et l'autre pour le rinçage. Le lavoir était également un véritable lieu social de rencontres et de bavardages. L'apparition des machines à laver dans les années 1960 a fait cesser toute activité de blanchissage extérieur et notamment de rinçage aux lavoirs.

  • Du 01/01 au 31/12, tous les jours.

  • Patrimoine historique
  • Lavoir

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Rue de la Louette
91780 Saint-Hilaire