Eglise Saint-Germain du XIIème - XVIème siècles
L'édifice est construit à la fin du XIe siècle, le clocher roman est surélevé au XIIe siècle. Au XIIIe siècle, la nef est agrandie et le chevet modifié. Il y a eu d'importantes restaurations aux XVIe et XIXe siècles.
Borne milliaire érigée par l'empereur Aurélien sur la voie romaine à Saclas. Époque Gallo-Romaine, règne de l'empereur Aurélien (270 - 275).
Composé de 7 arches de 10 mètres d'ouverture, le viaduc de la vallée Parrain est un ouvrage d'art disposant d'un chemin pédestre, d'un passage pour piétons et de refuges protégés.
1905. La voie secondaire Etampes - Pithiviers a été inaugurée en 1905. Le détour par Saclas et Méréville, qui rallonge le parcours de 4 kilomètres, a nécessité de gros travaux : un passage à niveau est aménagé, des ponts sont construits ainsi qu'un viaduc, un mur de soutènement et un pont-biais de 60° à la sortie de Saclas. Le premier projet empruntait directement la vallée de l'Eclimont, mais ne desservait pas les deux bourgs qui durent s'endetter pour obtenir le passage du train. La ligne est fermée depuis 1968.
Bien que située sur la voie gallo-romaine, cette borne n'est pas une borne militaire. Elle imite le territoire des seigneurs qui marquent leur possession en gravant leurs armes sur la pierre.
il s'agit ici d'un blason d'azur à trois fusées d'or en pal., celui de Guillaume de Fusée, seigneur de Garlandres et de Bierville en 1603.
Le moulin Jubert est équipé de deux roues jumelées encore de place. Sur la rive opposée, le moulin de l'Enclos avec sa roue encore fonctionnelle, ses six vannes et un déversoir, pouvait déployer une force motrice de 11CV.
En amont, le bief a reçu les eaux de la Marette de Guillerval, cours d'eau long de 3 440 mètres. Avec le moulin de Graviers, ces moulins à farine travaillaient 40 000 quintaux de blé par an.
Gratuit.
Une mission consistait en des cérémonies extraordinaires faites par un ou deux missionnaires préparés à cette tâche. A l'issue de la mission, une croix était plantée, et chaque année une procession avait lieu dans la paroisse.
Accès libre.
La mode des villas normandes que l'on bâtissait sur la côte à la Belle époque touche même les petits bourgs beaucerons. Un riche filateur a sans doute montré ici son goût de confort et de la nouveauté.
1900. Le même genre de demeure a été construit à Pussay, village qui travaillait de conserve avec Saclas dans la laine. Les deux cités entretenaient des relations commerciales, et des liens familiaux se tissaient entre elles.
Ce petit pont a conservé ses chasseroues. Ces grosses pierres permettaient de protéger le parapet du pont des véhicules et, peut être, d'éviter que ceux-ci ne basculent pas dans la rivière.
Ce pont est situé sur l'ancienne voie gallo-romaine reliant Paris et Orléans.
A cette époque, Saclas est dénommé "Salioclita", ville que l'itinéraire d'Antonin indique comme mansio, établie à M P XX IV de Genabum (Orléans) et de Lutetia (Paris). Soit environ 53,3 kilomètres. Une borne militaire découverte à la fin du XIXè siècle est dédiée à l'empereur Aurélien. La Juine forme à cet endroit une limite probable entre deux cités, la civitas carnutienne à l'ouest et la civitas des Senonum à l'est, devenues plus tard chefs-lieux épiscopaux. Vers l'an mil, l'abbaye de Saint-Denis voulant agrandir sa seigneurie dans les riches terres de Beauce établit une nouvelle voie reliant l'Etampois ou l'Orléanais. La voie gallo-romaine passagère et commerciale pendant des siècles a depuis perdu sa fonction. Recouvert d'un tablier métallique, le pont médiéval a été construit sur l'ancien gué. Ses deux arches en arcs brisés offrent plus de solidité et moins de résistance au courant en étant plus élevé au-dessus du niveau de l'eau.
Située sur un versant sud, à mi-hauteur d'une pente abrupte, cet abri orné découvert en 1976 s'ouvre dans un affleurement de la table stampienne en place.
Le décor de graffitis se compose de grilles, de quadrilatères, de traits fusiformes à morphologies variées et de marelles pointées d'une triple enceinte. Le relevé des décors sur la structure irrégulière du rocher a été ardu.
Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918.
La fonction première de ces édifices est de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront pas. Les monuments aux morts, érigés dans chaque coin de la France, en ville ou à la campagne, contribuent au travail de deuil des familles de l’ensemble du pays. Après l’armistice, les plaques, stèles et sculptures monumentales investissent l’espace public et transforment les places, routes et cimetières en lieu de souvenir dans toute la France. L’Étampois ne fait pas exception. Chaque ville ou village souhaite rendre hommage aux morts de la Grande Guerre. Les édifices commémoratifs sont le reflet d’une époque, d’un savoir-faire et de l'histoire de la commune. Les noms gravés traduisent le poids de la guerre sur la vie locale quand ils ne sont pas aujourd'hui la seule trace de certaines familles.
Cent ans après la fin de la Première Guerre mondiale, l’enjeu du souvenir des pages sombres de l’Histoire reste intact en France. La mission de commémoration du centenaire pilotée par le gouvernement témoigne de l’importance du devoir de mémoire à l’échelle nationale.
Gratuit.
Moulin Saint-Denis du XVIIème siècle.
Datant de la seconde moitié du XIXème siècle, ces moulins se sont adaptés aux nouvelles techniques de moutures à l'anglaise reproduites en France vers 1820. Cette technique correspond à une mécanisation du déplacement des produits par une chaîne à godets et vis. Elle implique une différenciation des opérations de mouture par niveaux et donc une augmentation du nombre de planchers. Ces moulins élevés de quatre ou cinq étages sont constitués d'un bâtiment vaste et leurs façades sont régulièrement percées de baies en arc en plein cintre en brique.
Moulin médiéval, il appartenait à la manse de l'abbaye Saint-Denis-en-France. L'ensemble du moulin est reconstruit au XVIIème siècle. En 1817, voulant développer son activité, le propriétaire du moulin décide de reconstruire le moulin et y adjoint une filature. Cette grande filature de laine est mise en vente 60 ans plus tard. Cette usine, tout comme celles des moulins d'Ahaut et de la sente Boudard, fournissait la matière première à la manufacture de Pussay. A partir des années 1890, les moulins ferment peu à peu et les bâtiments de la filature Saint-Denis sont entièrement démolis en 1892.