Eglise Saint-Vincent datant du XIIème - XIXème siècles
La façade principale se compose d'un portail en arc brisé surmonté d'une baie circulaire. L'édifice est recouvert par un toit à double pente. Les murs gouttereaux sont rythmés par une série de baies en plein cintre alternant avec des contreforts. Un clocher à flèche polygonale coiffe la nef, dans sa partie occidentale. La partie la plus ancienne date du XIIe siècle. Le bas-côté sud a été édifié au XVIe siècle. La voûte néo-gothique tout comme le bas-côté nord ont été construits au XIXe siècle. Le clocher actuel est ajouté en 1839.
Toute l'année, tous les jours.
Visites sur demande uniquement (veuillez contacter la mairie de Pussay au 01 64 95 23 38).
La 3ème République a voulu imposer ses idées laïques dans l'espace urbain des villes et des villages, en opposition aux monuments religieux toujours présents, en installant des fontaines sur les places publiques.
Elles apportaient en plus un bien être où la rivière était absente et où l'eau fraîche avait tant manqué. Certains mécènes se proposaient même quelques fois pour offrir aux villes ce type de mobilier urbain.
Cette maison aux fenêtres arrondies, agrémentées de briques et à la lucarne soulignée d'une frise en zinc, servait d'ouvroir et accueillait de jeunes filles orphelines ou abandonnées par leurs parents dont s'occupaient les religieuses.
Après la fermeture de l'établissement, elle a été transformé en école libre de garçons Saint-Joseph, puis un foyer pour les anciens. Elle sert aujourd'hui de salle de réunion et de salle polyvalente.
La demeure est construite par M. Jacquemet, gendre du fils du fondateur de la première manufacture de bas de laine à Pussay en 1866, M. Dujoncquoy.
L'ampleur et le style de la demeure témoignent l'importance et de la richesse de ces manufacturiers. Lorsqu'ils quittent Pussay en 1881, la maison est achetée par la commune pour y installer la mairie et l'école des garçons. Elle abrite aujourd'hui la mairie et l'école maternelle.
Certains pigeonniers étaient façonnés autrefois pour quelques dizaines de couples seulement et étaient placés au-dessus d'une porte charretière de grange ou dans un grenier comme celui-ci.
Les pigeonniers existent sous diverses formes architecturales, allant des simples tours cylindriques aux structures plus élaborées avec plusieurs étages et compartiments.
Ils étaient généralement construits en pierre, en brique ou en bois, selon les ressources locales. Leur conception permettait de protéger les pigeons contre les prédateurs et les intempéries.
Compartiments : À l'intérieur, les pigeonniers étaient divisés en nombreux petits compartiments ou nids, où les pigeons pouvaient se reposer, pondre et élever leurs petits.
Posséder un pigeonnier était souvent un signe de richesse et de statut social. Dans certaines régions, seuls les nobles et les propriétaires terriens avaient le droit de construire des pigeonniers.
Les fermes beauceronnes, bâties en calcaire de Beauce, étaient, dès leur construction, entourées de hauts murs pour se protéger du vent. Ces murs étaient percés d'une porte charretière pour permettre aux hommes et aux marchandises transportées d'entrer.
1786. Les fermes beauceronnes, bâties en calcaire de Beauce, étaient, dès leur construction, entourées de hauts murs pour se protéger du vent. Ces murs étaient percés d'une porte charretière pour permettre aux hommes et aux marchandises transportées à l'aide de charrettes ou de cabriolets tirés par des chevaux d'entrer.
Les lucarnes à auvents qui surmontent encore certaines habitations à l'allure cossue ont dit que ces demeures sont d'anciennes fabriques de bas et de chaussons de laines.
Ces ouvertures servaient à hisser les ballots de laine dans les greniers des fabriques tout en les protégeant de la pluie. La poutre en bois médiane laisse voir en son centre l'évidement qui accueillait la poulie.
Cette croix aux volutes en fer ouvragé est montée sur un socle formé de trois pierres cylindriques.
Elle était à l'origine placée à l'entrée du chemin qui mène à Étampes et faisait partie des trois croix auxquelles la population se rendait durant les trois jours de rogations.
Ce bâtiment surmonté de deux auvents marque l'emplacement de la première manufacture de bas et chaussons de laine tricotée de Pussay, installée par Pierre Paul Dujoncquoy en 1766.
A une époque où les engrais n'existaient pas, les cultivateurs entretenaient d'importants troupeaux de moutons pour fumer et désherber la terre. Par ailleurs, il existait sur place une main d'œuvre nombreuse occupée aux travaux agricoles l'été, mais partiellement occupée l'hiver et cherchant dans la laine un appoint financier. Cela explique le fait que les métiers de la laine existent dans les registres paroissiaux dès 1706. L'industrie est alors artisanale, mais avec l'arrivée de Pierre Paul Dujoncquoy, elle s'organise. La manufacture emploie en 1814 30 ouvriers à cadrer, 50 ouvriers à filer à la main, 400 ouvriers au tricot à l'aiguille, 12 fouleurs et 36 apprêteurs. En 1827, le manège servant à alimenter en eau le foulon est mis en mouvement par 5 mulets et en 1840, il est mis en mouvement par 6 chevaux. Après la période de mécanisation des procédés de fabrication, la manufacture est transférée à Sainte-Mesme près de Dourdan, localité où les Dujoncquoy possédaient une autre fabrique. Une autre partie de la manufacture est transformée en logements pour ouvriers et l'autre partie abrite un temps l'école des sœurs, aujourd'hui bibliothèque et musée Henri-Auchère.
Du 01/01 au 31/12
Ouverture le mardi de 16h30 à 18h. Le mercredi de 11h à 12h et de 15h30 à 18h. Le vendredi de 10h à 12h. Le samedi de 16h30 à 19h.
Fermé lundi, jeudi et dimanche.
Apparus après la guerre de 1870-1871, les monuments aux morts ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918.
La fonction première de ces édifices est de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront pas. Les monuments aux morts, érigés dans chaque coin de la France, en ville ou à la campagne, contribuent au travail de deuil des familles de l’ensemble du pays. Après l’armistice, les plaques, stèles et sculptures monumentales investissent l’espace public et transforment les places, routes et cimetières en lieu de souvenir dans toute la France. L’Étampois ne fait pas exception. Chaque ville ou village souhaite rendre hommage aux morts de la Grande Guerre. Les édifices commémoratifs sont le reflet d’une époque, d’un savoir-faire et de l'histoire de la commune. Les noms gravés traduisent le poids de la guerre sur la vie locale quand ils ne sont pas aujourd'hui la seule trace de certaines familles.
Cent ans après la fin de la Première Guerre mondiale, l’enjeu du souvenir des pages sombres de l’Histoire reste intact en France. La mission de commémoration du centenaire pilotée par le gouvernement témoigne de l’importance du devoir de mémoire à l’échelle nationale.